MATT POKORA DEVIENT « DIRECTEUR ARTISTIQUE » DU CLUB DE BASKET DE STRASBOURG

L’artiste entre au capital de la SIG Strasbourg, dont il va aussi gérer « l’entertainment ». « J’ai plein d’idées », assure Matt Pokora, en visite dans sa ville natale

Investissement - L’artiste entre au capital de la SIG Strasbourg, dont il va aussi gérer « l’entertainment ». « J’ai plein d’idées », assure Matt Pokora, en visite dans sa ville natale

Il a beau vivre aux Etats-Unis « la moitié de l’année », Matt Pokora n’oublie pas ses racines. « On est en Alsace, 14h30 pile », a lancé l’artiste dès son arrivée ce mardi au Rhénus Sport, en référence bien sûr à la ponctualité locale. Le chanteur était attendu dans la salle de basket strasbourgeoise pour annoncer une grande nouvelle dans l’air depuis deux mois : il va « investir et s’investir » pour la SIG, actuelle 9e de Betclic Elite.

« Ça y est, on y est. L’aventure commence ! », a lancé le trentenaire (38 ans) avant de rappeler ses liens avec le lieu. « Je venais ici petit voir des matchs avec mon père. J’avais vu les frères Piétrus (alors à Pau-Orthez) avant qu’ils ne s’envolent pour la NBA ! » Plus de vingt ans plus tard, il ne sera donc plus simple spectateur mais aussi actionnaire et « directeur artistique ». L’idée lui a été soufflée par son « ami Tony Parker, qui m’a conseillé de le faire dans ma ville ».

Combien Matt Pokora a-t-il mis sur la table ? La question lui a été posée mais vite esquivée. « Je ne parle d’argent mais si le plafond maximum a été relevé, c’est pour que je mette plus de 50.000 euros. » Ce pourrait être plutôt 300.000 euros, comme les principaux mécènes du club. Surtout, l’artiste s’est engagé à avoir un rôle. « Je serai une forme de directeur artistique », détaille-t-il. « J’arrive avec cette énergie et j’ai envie de la communiquer aux gens. Qu’on gagne ou qu’on perde, je veux que le spectateur reparte content chez lui. J’espère qu’on verra les premiers effets de tout ça en début de saison prochaine. »

« Je vois beaucoup de matchs à Los Angeles »

Un hymne – « j’y pense » – pourrait alors voir le jour, comme des nouveaux maillots dont il aiderait au deisgn. Sans parler du show avant et après les matchs, voire pendant les temps morts et entre les quart-temps. « Je vois beaucoup de matchs à Los Angeles où je vis, peut-être 15 à 20 par an mais aussi dans d’autres aux Etats-Unis. Je suis passionné par l’entertainment (le divertissement) et c’est ça que j’en ai envie d’apporter ici. »

Au-delà, l’homme aux plus de 5 millions d’albums vendus, espère aussi attirer les projecteurs sur le club strasbourgeois. « Je veux me servir de la lumière qui est sur moi pour la projeter sur la SIG et ramener d’autres personnes ici. Au même titre que TP, j’ai envie que le basket gagne en notoriété. » En France mais aussi dans une ville qui vibre plutôt pour le Racing. D’autant plus depuis que les résultats des basketteurs, finalistes cinq fois d’affilée du championnat (2013 à 2017), déclinent.

« Je veux voir plus de maillots de la SIG au Rhénus et dans la rue ! », insiste Matt Pokora, qui sait que cela passera forcément par de meilleurs résultats. Son investissement, comme ceux d’autres actionnaires qui ont aussi augmenté leur part, pourrait alors être utile. « Avec quelques centaines de milliers d’euros de plus dans le basket, on peut avoir une tout autre équipe. » Mais ça, promis, il ne le gérera pas. « Non, pas le recrutement, je laisse le sportif ! » C’est peut-être plus sûr : ancien footballeur d’un bon niveau régional, il n’a jamais trop goûté au basket. « Jamais vraiment, quelques shoots comme ça, c’est tout. »

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